Le chanteur, né le 24 septembre 1980 à Aix-en-Provence, fils d’un héros de guerre et opéré du coeur à l’âge de 9 mois est attaché à la vie, l’harmonie, la liberté. Homme de révolte mal à l’aise dans le show-biz actuel, il n’a pas peur de provoquer, questionner. Michael Bond, qui a vécu une partie de son enfance et adolescence à Marseille, nous embarque dans son univers à la Mad Max, où le désespoir et l’amour se disputent.
« Le titre Hydroxychloroquine a quelque chose de fantastique qui fait
penser à Stranger Things ou Xfiles … » – Echelle Métaphysique
« L’artiste intègre, libre, quitte à heurter, enfonce le clou avec un clip
sombre et aérien… L’atmosphère rappelle aussi bien Twinpeaks ou Xfiles. »
– Francophonie
« Michael Bond icône antipass, rocker, crooner et homme de scène. »
– Francophonie
« Il nous tient en haleine, d’emblée en transe , dégainant le micro plus vite que son ombre,
ce géant du pop rock qui surprend et nous étonne de par son charisme couplé d’une belle prestance. »
– Iverlene Worrell (poétesse)
« Look à la Jonny Depp , voix de crooner rocker il aurait pu faire partie de ces chanteurs old school de variété… » – Culture et Chansons
« On a besoin d’artistes qui empêchent de penser en rond, si la France est une terre de liberté d’expression alors il est inutile de jouer les innoncents scandalisées. Bond est à la musique ce que Houellebecq est à la littérature. »
– Armoria Musica
Je m’en rappelle comme si c’était hier. La nouvelle, je ne l’ai pas apprise par la télévision, mais
par ma femme. Je la revois dans notre grand salon, me regarder avec son air le plus grave. Pas
besoin de parler, j’avais déjà tout compris mais elle me le dit quand même.: « ça y est, il a
annoncé le pass sanitaire ». Cela faisait bien longtemps que je m’étais lassé des gesticulations
de celui que l’on peut qualifierd’empereur de France.Ce qui m’importait désormais dans
ses déclarations longues de plus de trois quart d’heures, c’était de savoir à quelle sauce nous
allions être mangés. Hélas, en ce soir du 12 juillet 2021, nous ne sommes pas mangés,
nous sommes avalés tout crus.
Avalés tout crus les droits de l’homme, avalés tout crus des siècles de lutte pour que chacun puisse
circuler librement partout et puis surtout, la sensation que nous mettons le doigt dans un engrenage
don’t nous ne connaissons absolument pas la finalité.
Entre apprentis sorciers qui font des expériences à ciel ouvert, et le modèle de société dans
lequel nous fonçons tête baissée, tout le monde semble devenir complètement fou. Cela me
tétanise, m’interroge, et surtout me révolte au plus haut point.
Moi qui jusqu’alors, n’avais jamais donné mon avis sur quoique ce soit de méta-politique: pas
d’interventions sur les gilets jaunes, ni sur quelque élection que ce soit- je vous mets au défi de
trouver mon avis sur la politique générale avant ce fameux jour maudit du12 juillet 2021-.
Car il est vrai que le propre de l’artiste est justement d’être un artiste, pas un homme politique.
Chacun sa place…
Mais là, cela en est trop. C’est Emmanuel Macron qui a fait de moi un militant. Certains argueront
que je dois l’en remercier puisqu’avant cela, celui qui lira ces lignes, n’aurait pu me connaître.
Dois-je le remercier pour autant?
Sûrement pas.
Tout était tout de même plus sympa, avant tout cela. Certes j’étais un inconnu, certes j’étais
souvent qualifié de ringard par mes adversaires, certes je n’étais qu’un ersatz d’Elvis et des
Beatles, qui n’écrivait plus de chansons depuis un long moment, mais, j’étais heureux.
Je faisais ce qui me plaisait, je chantais ce que je voulais, je faisais les spectacles don’t j’avais
envie et il y avait un public pour cela.
Le 17 juillet donc, j’ai rejoint les manifestations anti pass sanitaire et celle des patri-fioles en particulier.
Je m’y suis rendu la peur au ventre ne sachant pas ce qui pourrait s’y produire mais la colère et
l’envie d’agir étaient plus fortes que la peur.
Arrivé sur place, il y avait du monde à perte de vue, mais bizarrement je me sentais un peu seul.
La manifestation se passa sans encombre, les CRS nous entouraient, l’odeur du gaz lacrymogène s’est faite
sentir à moment donné, mais tout se passa dans une quiétude étonnante.
Je fus alors séduit par la forme que ces manifestations pouvaient prendre, et tout de même
rassuré de ne pas être le seul révolté de Paris.
Très vite, a germé en moi l’idée de pouvoir m’exprimer à la tribune, lors de ces manifestations,
et d’y chanter ma chanson fraîchement finie « Hydroxychloroquine ».
Ce ne fut pas simple, certains de mes collaborateurs d’alors me disaient :
« tu n’y arriveras jamais, tu n’es rien. »
Je découvrais par la même occasion, l’envers du décor d’un parti politique, pour m’apercevoir
que beaucoup d’idées étaient tuées l’oeuf, et que les artistes étaient au mieux méprisés, au pire
jetés à la poubelle.
Tout au long de l’été, j’ai vu glissé le mouvement vers quelque chose de très mercantile.
D’un mouvement magnifique, emprunt des plus belles intentions, nous sommes passés à du
merchandising crasse, exploitant la misère humaine pour vendre des badges et des saucisses
bon marché. Et bien sûr, écouter des gourous misérabilistes qui se pavanent dans des carrées VIP
où le peuple n’a pas droit de cité, et qui, accrochez-vous bien, repartent en berline tout en
n’oubliant pas de taper dans le dos du pauvre gars qui a perdu son boulot en lui disant
« ne vous inquiétez pas, on va changer tout cela. »
Chers lecteurs, je ne vous mentirais pas sur mon caractère humain, comme vous, j’ai des doutes,des
angoisses, des rêves, des ambitions et une certaine naïveté. Il est souvent compliqué de faire
cohabiter principes et ambitions. J’ai très vite vu les incohérences don’t je vous parle et surtout la
différence entre un discours public et un discours privé.
Alors je le confesse, j’ai fermé les yeux sur tout cela pour atteindre mon objectif qui était, je vous
le rappelle de chanter ma chanson: « Hydroxychlroquine » à la tribune, ce qui- fin du suspens- fut
fait, par un miracle qui s’appelle « Loulou » que le ciel m’a fait croiser.
Je ne sais pas pourquoi mais le sieur Fifi LaHoupette ne pouvait rien refuser à mon nouvel ami
rencontré lors d’une énième manifestation devant un hôpital don’t j’ai oublié le nom. Je ne sais
pourquoi après que mes multiples requêtes aient trouvé lettre morte, il a suffi d’une fois avec
Loulou pour qu’il accepte, à reculons.
« Hydroxychloroquine » parlons-en: au moment où j’avais écrit cette chanson et l’album
éponyme: Michael Bond (bandcamp.com), je n’avais pas pensé en faire un outil militant contre le
covidisme généralisé. Non, en réalité, l’album entier fut réalisé pendant les confinements
successifs. L’idée de départ était de relater ce que nous vivions dans le style de la musique que
j’aime tant: le rock des années 60-70, tout en restant divertissant et en abordant d’autres thèmes.
Je voulais juste à ce moment là, faire l’album don’t j’avais envie sans autre objectif.
Jamais je n’aurais écrit/composé sans tout ce temps à mettre à profit, mais je pense que vous
savez de quoi je parle.
C ‘est par la suite et au contact de mon « nouveau public » que j’ai compris qu’une oeuvre peut
changer les choses, mais aussi qu’un patriote français doit faire l’effort de chanter en français
même si je m’autorise le droit de chanter en anglais si j’en ai envie. C’est pour cela que mon
prochain album sera en français.
Le clip (MICHAEL BOND – HYDROXYCHLOROQUINE – YouTube), aussi a été tourné avant le 12
juillet. L’univers qui y est décrit : l’hydroxychloroquine-verse est un avertissement pas une
prophétie. C’était donc à la base un pur objet de divertissement…
Le montage d’une oeuvre avec les mêmes images peut donner des résultats diamétralement opposés.
Le monteur de départ ne voyait pas les choses comme moi. Bien que présent et actif pendant le tournage,
bien qu’il m’ait déjà vu en action sur un sac de frappe, il me voyait comme un type sympa, rigolo,
avec qui on casse la blague. Son montage reflétant bien son parti prix entre coupe intempestive,
accélération d’images kitch et le choix douteux de prises peu crédibles, me maintenant pour
des raisons que j’ignore à l’écart du montage.
Le résultat fut catastrophique.
Tel un Van Damme pour Bloodsport, c’est moi qui ai monté le clip au final, je vous laisse vous en
faire votre propre idée…
Cela fut une grande source de litige entre moi et l’équipe de départ don’t j’ai du me séparer.
Nos points de vue artistique et politique étant devenus trop divergeant en très peu de temps.
Ils sont -pardonnez moi le terme- des mercenaires du show bizz, qui iront toujours dans le sens
du vent sans jamais prendre de risque mais moi, j’ai passé l âge et l’envie de jouer à être un autre.
En participant à un projet et un clip qui s’appelaient « Hydroxychloroquine », à quoi s’attendaient-ils?
J’ai découvert aussi, que l’élitisme n’était pas forcément l’apanage du show-bizz ou du
mainstream, appelez cela comme vous voudrez.
Très naïvement, je pensais qu’en ayant fait un album du nom d’«Hydroxychloroquine » et étant un
des rares artistes à revendiquer l’anti-passisme, je pourrais avoir accès au « soit-disant » médias
alternatifs, anti pass sanitaire.
(Je vous l’avais bien dit que j’étais naïf). Je revois le visage circonspect de la présentatrice de NDTV
quand je lui ai expliqué qui j’étais, ou le mépris de certains dont je tairais le nom.
Seul Mike « la légende » Borowski dont l’ouverture d’esprit n’est pas un slogan, a accepté de m’interviewer.
(Michael Bond :”Je dénonce les artistes qui se taisent face au Pass” – YouTube)
C’est un homme d’une grande probité, qui a toute ma considération. Dans la foulée, j’ai donné
une interview à France soir? (« C’est la grande braderie du diable » Michael Bond – YouTube).
Mais à quel prix, à coup de pistons et de copinages, ce que je trouve anormal.
Aujourd’hui, ils refusent de me parler, je ne comprends pas pourquoi. C’est vrai que c’est plus
intéressant d’interviewer les mêmes cinquante fois pour qu’ils disent cinq cent fois la même chose.
Suite à ces interviews, j’ai reçu quelques coups de fil: mes partenaires de travail habituel,
quelques collègues qui m’ont enjoint, je cite: « d’arrêter mes conneries et de me faire vacciner
sinon je ne travaillerais plus jamais avec eux, même si la situation changeait ». Donc, adieu les
campings, adieu les quelques petits contrats dans les petits théâtres, et bienvenu au concert chez
l’habitant.
Aidé par mon ami Jann Halexander qui pratique cet art depuis des années, je me suis lancé dans
une tournée chez l’habitant:«Hydroxychloroquine tour». Bien que qualitativement inférieures, j’ai
apprécié donner ces représentations.
J’ai conclu cette tournée par une date dans un théâtre le pass étant suspendu…. C’était quand même mieux.
J’ai laissé passé beaucoup de temps avant de donner ma conclusion en interview (Bilan après
des mois de manifestations contre le PASS – YouTube) car je voulais laisser toutes ses chances à
la résistance première génération. Cette bande de pieds nickelés me paraissait bien mal partie
mais j’ai laissé faire sans jamais intervenir. Je le proclame ici la réélection dans un fauteuil de
Macron sonne leur échec, ce fiasco est le leur.
Emmanuel Macron atteint le niveau de l’empereur romain Auguste car ils n’ont pas su convaincre
et encore moins faire rêver. Il est fou de se dire que celui que l’on peut appeler désormais
l’empereur ait atteint un tel statut avec tant de casseroles. « ça les gars, c’est votre
responsabilité…pas la mienne.Votre temps est passé. Vous avez échoué et vous pérorez encore
comme si de rien n’était ».
La sensation que j’ai c‘est que nous sommes enfermés dans une double doxa: la doxa du
mainstream, bien sûr, on la connait tous, pas besoin de vous en faire l’exégèse, c’est la deuxième
qui est plus problématique.Je me plais à la nommer la doxa télégram, en référence à ce réseau
social, où les informations et les échanges de liens fusent tellement vite que l’on ressort de là un
peu comme les manifestations de Fifi LaHoupette: trépanés, lobotomisés…un peu « gaga ».
Chacun veut briller, veut montrer qu’il a tout mieux compris que les autres. D’un côté comme de
l’autre, on se regarde en chien de faïence et le grand gagnant de tout cela, pas besoin de vous
dire qui c’est.
Par ces mois de lutte, j’ai acquis la certitude que la résistance première génération n’a pas été à
la hauteur des attentes qu’un bon nombre de gens avait placé en elle.
Entre politiciens douteux, avocats « pipos », chanteurs « has been », remplis de méthode Coué,
de procédures stériles et d’éructations pathétiques, rien de tout cela ne fut probant. Bien au
contraire, je pense que tous ces gens ont contribué à la radicalisation des vaccinés passistes et
autres macrono-droito-gauchistes. « Avec des amis comme cela, pas besoin d’ennemis ».
Tous plus boutiquiers et narcissiques les uns que les autres, si cela ne tenait qu’à moi, on en ferait
une boule et on mettrait cela à la corbeille… Mais… Cela ne tient pas qu’à moi.
Je revendique aujourd’hui, le fait d’être un des visages de la résistance deuxième génération:
celle qui peut et doit gagner.Celle qui veut sauver l’Humanité, pas sa boutique, celle qui parlera au
coeur et à l’âme des gens, pas à leur portefeuille, celle qui, par son art, permettra à l ‘Humanité
de déployer ses ailes et de s’envoler pour fondre sur tous ces dictateurs, par la puissance
évocatrice d’une guerre des images qui est gagnée.
Car oui, mes chers amis, c’est la seule option qu’il nous reste. Tous les appels factieux sont à
proscrire, le rapport de force est tellement inégal que jamais, je n’enverrais qui que ce soit à la
mort.
Nous devons nous battre sur leur terrain: l’art, le divertissement, la beauté du geste .
Qu’a fait le système quand les manifestations avaient encore un peu de sens et qu’elles battaient leur plein?
Un méga concert : le «global citizen live», avec tout le monde: Lady gaga, Elton John, Black Eyes
Peace , Ed Sheeran … le Pape, Von der leyen…Comment réagit Fifi : plutôt que d’accepter mon
idée de faire un concert en contre attaque, il a refusé et il a ouvert un stand de saucisses…
Ils ne veulent pas gagner, ils veulent briller, s’engraisser, tout en maintenant les gens dans un
brouhaha insupportable empêchant toutes réflexions cohérentes. C ‘est d’ailleurs la fin de non
recevoir que j’ai eue en guise de réponse: «La musique qu’on diffuse en manifestation n’a aucun
but artistique, elle est là pour empêcher les gens de s’exprimer et pour leur faire crier les slogans
que nous voulons qu’ils scandent.»
Le covid nous a tous changés et je n’échappe pas à la règle. Je suis passé de chanteur de
camping à une entité héroïque portant sur ses épaules le poids le plus lourd qui soit: convaincre
en faisant rêver telle est ma mission, maintenant et pour toujours.
Le travail doit être fait et pour l’instant je n’ai vu personne à la hauteur pour le faire…Donc, c’est
moi qui m’y colle.
Pour conclure, la résistance, de mon point de vue, c’est trois choses:
1- antipass sanitaire
2- anti immigration incontrôlée.
3- anti islamo-gauchisme.
Si vous ne cochez pas ces trois cases là, vous êtes volontairement ou sans le savoir, des alliés
objectifs du marcronisme , covidisme, mélenchonisme …appelez cela comme vous voulez. Pour
ceux que je choquerais, réalisez que vous ne rencontrerez pas de grande opposition si vous
revendiquez l’inverse.Le mot résistance a un sens.
La résistance triomphe toujours, même quand elle perd. La résistance ne meurt jamais.